Ali Bongo Ondimba en visite de terrain « Bassins Versants »
06 juin 2014Libreville, le 5 juin 2014 – Le président de la République s’est rendu hier sur le site flambant neuf abritant le Marché banane du PK8 ou il y a été annoncé la gratuité des loyers pendant un an avant d’effectué une inspection des sites stratégiques des bassins versants du PK8, Nzeng-Ayong, Gué gué et de Plaine Orety.
Quelque 425.000 Librevillois verront leur cadre de vie amélioré par les travaux de drainage et d’assainissement en cours. Pour Ali Bongo Ondimba, priorité à la réduction du risque d’inondation, à l’aménagement urbain et au développement social.
MARCHE BANANE : GRATUITE DES LOYERS PENDANT UN AN
Lors de cette visite inopinée au PK8, le président de la République a offert un an de loyer à toutes les femmes grossistes et aux étals des commerçantes. « Il était difficile de continuer à voir les femmes qui soutiennent l’activité économique travailler dans de mauvaises conditions », a lancé le numéro un gabonais soucieux de voir le quotidien de ces commerçantes s’améliorer.
INSPECTION DES BASSINS VERSANTS
La capitale gabonaise se caractérise par un réseau hydrographique dense et un mode de drainage inadapté : les fortes précipitations, la poussée démographique et les incivilités créent des îlots d’insalubrité et de précarité.
En se rendant sur le terrain, ce mercredi 4 juin 2014, Ali BONGO ONDIMBA a souhaité prendre la mesure des avancées dans un domaine prioritaire de l’action publique, celui du développement social.
Quatre bassins versants ont été parcourus par le chef de l’État, illustrant l’urgence et les enjeux comme les attentes des riverains les moins favorisés.
À chacune des étapes, le même constat ou presque et le spectacle d’une conjugaison de l’aléatoire et du prévisible qui impacte au quotidien la vie de quasiment la moitié des Gabonais vivant à Libreville. Ici des canaux encombrés par les déchets plastiques, plus loin d’autres encombrés par une épaisse végétation.
Comme a pu le constater Ali BONGO ONDIMBA, une croissance urbaine anarchique, sans plan préétabli, sans infrastructures adaptées, créée les conditions du désordre, laissant la géographie et ses lois naturelles prendre le dessus. Une situation inacceptable.
Sur la base des conclusions des études lancées dès 2009, avec l’aide de plusieurs partenaires comme l’Agence française de développement (convention AFD signée lors de la troisième édition du New York Forum Africa, UE, FAE), des travaux ambitieux sont désormais là pour laisser entrevoir des réponses concrètes aux besoins des riverains.
Limité par des frontières naturelles - lignes de crêtes ou lignes de partage des eaux - un bassin versant est un territoire qui draine l’ensemble de ses eaux vers un exutoire commun, cours d’eau ou mer.
Au cœur des défis de l’urbanisme moderne, la gestion de ces « entonnoirs naturels » réclament des efforts conjugués et une mobilisation de nombreux corps de métier.
Pour le président de la République, au lendemain des Assises sociales du Gabon, il était important de visualiser les sites au centre du Programme prioritaire de l’assainissement de Libreville (APRIL),
En facilitant le drainage des eaux de pluie, on attenue le risque d’inondation mais on impacte également sur le devenir des ordures ménagères et sur l’accessibilité des services publics essentiels.
• Une voie stabilisée, bordée de canaux dégagés, permet d’aller à l’école sans dangers et sans risques sanitaires.
• La disparition des eaux stagnantes dans les quartiers du bassin versant aménagé entrainera la diminution de la présence de moustiques et ainsi de la diffusion du paludisme.
• La forte diminution des inondations limitera la diffusion d’agents pathogènes provenant des eaux insalubres. L’aménagement des voieries prévoit des zones dédiées aux bacs et bennes afin de faciliter le ramassage des ordures.
FIN
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